Recovery Time Objective

RTO : Qu’est-ce que c’est ?

RTO est un sigle anglais équivalent au « Recovery Time Objective ». On peut le traduire par la durée maximale d’interruption admissible d’une ressource informatique. En termes plus simples, on peut définir le RTO comme le temps maximal acceptable durant lequel une brique IT peut connaitre une panne et cesser de fonctionner.
On entend par brique IT, l’un quelconque des accessoires ou produits suivants : Serveur, application ou applications web, ordinateur, réseau, services Web… En règle générale, la durée maximale est préfixée.
Pour la définir, on tient compte de plusieurs facteurs dont les besoins de l’entreprise concernée.
En effet, il faudrait rappeler que chaque entreprise a des objectifs et critères de récupération différents.

Pour exemple, lorsqu’une entreprise se sert d’un logiciel pour garantir sa production, il va de soi qu’en cas de panne subie par ce dernier, la production sera interrompue.
Au vu de l’utilité de ce logiciel pour cette entreprise, son indicateur RTO doit être le plus court possible.
Dans le cas contraire, le dysfonctionnement aura de graves conséquences.
Par ailleurs, le même raisonnement vaut également pour l’ERP. Encore appelé PGI, l’ERP est un progiciel de gestion intégré couvrant l’ensemble de la majeure partie de l’organisation d’une entreprise et de ses fonctions. Il est constitué des modules et d’outils indispensables à la réalisation de certaines tâches.

En quoi est exprimé le Recovery Time Objective ?

Il ressort des précédentes définitions que le RTO est défini en termes de durée maximale d’interruption. Cette durée peut est exprimée en secondes, en minutes, en heures ou en jours.

Quelle est l’utilité du RTO ?

En définissant le RTO d’une application ou d’un outil informatique, vous évaluez la gêne que l’interruption sur le déroulement normal des activités peut avoir.
Le RTO permet également d’évaluer le montant des pertes par temps unitaire consécutivement à la survenance d’une panne, qu’il s’agisse du Framework ou du Hardware.
La panne peut également concerner plusieurs serveurs, des applications critiques ou les aps, les Url, les périphériques, les logiciels comme Microsoft Windows ou encore les problèmes d’hébergeurs, les open sources, le Cloud privé ou les Clouds services.

Le RTO : Facteur de mise en place d’un plan de reprise d’activité

La mise en place d’un plan de remise d’activité ne s’improvise pas. Élaborer un plan nécessite une réflexion en amont et des préparatifs. L’objectif est de se préparer de façon optimale aux éventuelles calamités.
Parmi les risques que prévient le plan de reprise d’activité, il y a les pertes de données cruciales dans l’infrastructure informatique ou l’indisponibilité de fonctionnalités IT critiques.
Ces risques peuvent avoir pour cause, les pannes de courant ou coupure, les erreurs humaines, les vols ou les pertes, les inondations, etc.

En définissant le RTO, l’entreprise est donc mieux outillée pour calculer la rapidité avec laquelle elle est tenue d’assurer la continuité de l’activité.
Pour ce faire, elle déterminera en conséquence les mesures et le budget nécessaires en mettant en œuvre un plan de reprise.
Par ailleurs, il est important de rappeler que le RTO conditionne l’étendue des mesures et les sommes à allouer pour la reprise d’activité. Pour illustrer ce propos, prenons l’exemple du RTO d’une entreprise qui est estimée à 5 heures.
S’il s’avère que l’entreprise ne peut survivre au-delà de ce délai, cela veut dire qu’elle est obligée d’investir conséquemment afin de favoriser le rétablissement des systèmes dans le délai prédéfini. Cela traduit d’ailleurs un certain niveau de criticité.

Si par contre, le RTO est estimé à 2 semaines, cela veut dire que l’entreprise dispose d’une marge de manœuvre conséquente pour la reprise d’activité.
De même, lorsque le RTO est estimé à une heure en ce qui concerne une application donnée, il peut être recommandé dans le plan de reprise d’activité ou dans les solutions de reprise, d’effectuer une sauvegarde de données redondantes sur des disques durs externes. Par contre, si le RTO est fixé à cinq jours, le stockage peut se faire sur une bande ou hors site.

Toutes ces mesures sont considérées comme des solutions de sauvegarde. Elles concourent à la continuité du plan ou à la continuité du service. Étant donné que les pannes sur le plan informatique sont quelque peu inévitables, le RTO favorise donc la résilience et permet de garantir une bonne gestion de crise en cas de sinistre.
Pour compenser les éventuelles pertes de données après sinistre, il faudrait donc procéder à la récupération de données conformément aux différentes mesures permettant d’assurer la continuité.

Que retenir ?

Comme vous l’auriez compris, il n’a pas de sécurité informatique ou de système informatique infaillible. Il est d’ailleurs rare de voir une entreprise fonctionner sans interruption avec une cyber sécurité 100% fiable. Cependant, lorsqu’elle est confrontée à des pannes informatiques ou à des systèmes d’information défaillants, cela peut avoir de graves conséquences sur son rendement et sur la continuité des activités.

Il est donc important de mettre en place un plan de reprise après sinistre. C’est à cela que sert le Recovery Time Objective (RT0). Le RTO d’un logiciel très sollicité dans une entreprise doit en effet être extrêmement court. Le principe en la matière est que plus une ressource parait critique pour une entreprise, son RTO doit davantage être plus court.